...Introduction...
Lost Universe
L'univers est vaste et colonisé par les hommes qui malheureusement ne parviennent à franchir la limite extrême constituée par la vitesse de la lumière. De nombreuses théories ont succédé à celle de la relativité générale, mais aucune n'a permis cette avancée.
Pourtant, une rumeur ou plutôt une légende prétend qu'une ancienne civilisation avait maîtrisé cette avancée et en avait doté certains vaisseaux spatiaux : on les appelle les Lost Ship. Ceux-ci peuvent passer dans l'hyperespace (warp), pour des trajets ponctuels prédéfinis. Les Lost Ship sont contrôlés par des ordinateurs ultra-puissants dotés d'intelligence artificielle et possèdant un aspect holographique pour se déplacer en dehors du vaisseau, dans le monde réel. Enfin, leur source d'énergie est peu commune puisqu'il s'agit de la psyché humaine.
Mais tout ceci n'est pas qu'une légende. Kain Blueriver possède un Lost Ship, le Sword Breaker, contrôlé par l'ordinateur Canal Vorfeed. Il lui a été légué par sa grand-mère, tout comme la PsychoBlade, une épée un peu praticulière puisque c'est encore la force mentale qui donne à la lame laser sa forme et son degré de puissance. Il a choisi de devenir rebelle, une sorte de mercenaire qui loue ses services à la police galactique, la Force Universelle, et qui n'abandonne jamais tant que la mission n'est pas arriver à son terme.
L'histoire va donc tourner autour de cet héritage de famille un peu particulier et des différentes missions que Kain va devoir remplir, avec l'aide (ou plutôt les interférences) de Milly, qui veut devenir la meilleure de l'univers... quelque soit le domaine, elle veut juste devenir la meilleure de l'univers. Une mélange d'action et d'humour sur un fond de complot galactique.
L'intégration d'images de synthèse
Lost Universe est l'une des premières séries d'animation japonaise où les images de synthèse (IDS) sont intégrées avec réussite à l'animation. Leur utilisation reste limitée aux extérieurs de vaisseaux spatiaux (essentiellement les scènes se déroulant dans l'espace). Dans l'ensemble, il faut reconnaître qu'elles sont plutôt bien intégrées. Elles permettent de changer un peu la forme des vaisseaux puisqu'on les voit ici tout en rondeur, tranchant avec les design complexes et anguleux des standards de la japanim'. Leur réalisation fut confiée au studio DoGA.
Le mélange est un peu déroutant au début, mais l'on s'y fait très vite. Car les IDS ont une finesse bien supérieure au dessin classique... Après, à chacun sa préférence.
Les scènes de combat sont particulièrement bien réussie, même si les explosions laissent à désirer par manque de réalisme. Enfin, les IDS sont de plus en plus belles au fur et à mesure de l'avancement dans la série... rien de plus naturel en soit !
Inspirations de Hajime Kanzaka
La première inspiration que l'on peut identifier en voyant Lost Universe est celle de Star Wars. De nombreux éléments nous l'indique : Kain se bat avec un sabre laser de couleur bleue, qui n'obéit qu'aux personnes dotés d'une grande force psychique. Surtout qu'il existe un autre sabre laser du même type, celui du méchant, qui se trouve être... rouge. De là à considérer leur combat comme un remake de l'affrontement Jedi/Sith...
Mais attention, ce n'est pas une pâle copie de Star Wars. La série se joue dans un autre registre puisque l'humour y est très présent. Comme dans Slayers, l'autre série de Hajime Kanzaka. Ainsi, cette série qui se veut dans un style classique agrémenté d'une pointe d'humour fera le bonheur des connaisseurs de SF car elle s'avère un "pot pourri" des idées développées dans d'autres oeuvres (par exemple, cette ancienne civilisation si avancée et pourtant disparue).